Bonjour, moi c'est Anouk!

Comme pour vous, mon vécu de la parentalité n'a pas été de tout repos.

Pendant les années de petite enfance de mes enfants, je me sentais si souvent dépassée, j'avais l'impression que je ne sortirais jamais la tête hors de l'eau et je doutais constamment de mes compétences de maman.

J'en ai lu des livres et des blogs sur le sujet de la parentalité, la discipline, le sommeil, la psychologie infantile, etc.

Est-ce que ça résonne comme sentiment ?

Ça aura prit du temps avant que j'ai l'impression de reprendre un semblant de contrôle sur tout ça. Mais j'y suis parvenue, ou du moins j'ai maintenant des ressources pour reprendre plus rapidement pied quand les choses me dépassent.

Et je crois sincèrement que partager notre histoire avec d'autres parents normalise les périodes plus difficiles et donne de l'espoir. Alors je vous partage (un résumé) de la mienne. 

Vouloir être le meilleur parent possible pour ses enfants mais ne pas y parvenir, je connais aussi ce sentiment trop bien...

Quand ma deuxième est née, je n'ai pas arrêté de travailler assez longtemps. J'étais travailleuse autonome, de la maison et j'avais prévu prendre 3 semaines et recommencer graduellement puisque je pouvais travailler avec elle (oui oui, syndrome de super women ici, qui pensait pouvoir tout faire). Mais ça ne s'est pas passé comme ça : «urgence» au travail à 2 semaines postpartum = 20h de travail. Ça m'a pris 6 mois pour m'en remettre.

Est-ce que j'ai fait une dépression post-partum ou un épuisement parental ? Je ne le saurai jamais vraiment, mais je ne le referais pas et je ne le conseillerais à personne. Mon conjoint à été à la maison 6 semaines sur 8 durant cet été là et j'ai eu l'impression d'être seule tellement j'étais fatiguée. Et ce n'est pas parce qu'il n'était pas impliqué, il l'était!

Quand mes 2 plus vieux ont eu 2 et 4 ans, je suis retournée aux études, en octobre 2013, oui octobre, la rentrée après la grève étudiante de 2012 qui avait eu un impact émotionnel intense sur les personnes impliquées, dont nous étions puisque mon conjoint était aux études. Peu de temps après, nous avons décidé que nous voulions notre 3ème enfant. Je suis tombé enceinte 6 mois plus tard, mais j'ai fais une fausse couche en juillet, alors qu'on était en visite dans ma belle famille. Je suis retombée enceinte 2 mois plus tard. En décembre on le perdait aussi. 

À ce moment-là j'étais à la maîtrise à temps plein, je travaillais, j'étais impliquée comme bénévole dans plusieurs organismes et à l'université, je me débattais avec des intolérances alimentaire multiples et nos deux enfants faisaient l'école-maison après une année à l'école et à la garderie qui nous avaient laissé un goût amer. 

Ces deux fausses couches ont été la goutte de trop, j'étais physiquement et émotionnellement épuisée. Je ne parvenais plus à effectuer mes tâches de maman. J'ai atteint le point le plus bas de ma parentalité, je n'avais plus aucune tolérance ou patience pour rien. Je blâmais mes enfants pour leurs comportements alors que j'étais celle qui n'arrivait pas à mettre le cadre et les accompagner comme il fallait.

Un soir, je suis partie à l'hôtel. Je ne me souviens plus de ce que j'ai dis à ce moment, mais ma fille, de 3 ans à l'époque, s'en souvient encore et pensait que je ne reviendrais pas, pauvre chouette. Je ne suis pas fière de cette période évidemment, mais ce moment a été un point tournant. 

Je ne suis même pas partie 24 heures, mais je devais quitter, me recentrer sur moi... j'ai tricoté, j'ai été à la piscine et je me suis fait masser. Je suis revenue plus tranquille, probablement aussi épuisée, mais j'étais passé au travers du pire moment. J'ai remonté la côte doucement après ça.

J'ai prit du recul et j'ai simplifié ma vie : mes engagements et les gens qui m'entouraient, j'ai appris tranquillement à dire non, à choisir de m'impliquer dans ce que j'aimais vraiment, ce qui amenait du positif dans ma vie, j'ai appris à me mettre en priorité (au moins un peu). J'ai fermé mon compte Facebook et arrêté de regarder les nouvelles. Repris le yoga (presque) quotidien.

Nous avons fait des nouveaux plans de vie positifs (voyage, mariage) qui ont été des façons pour moi de reprendre du contrôle sur ma vie, j'aime planifier. Nous avons mis nos essaient bébé sur pause un certain temps. J'ai donné tous les vêtements que je gardais, j'ai fait un grand ménage dans la maison et sorti des sacs et des sacs d'objets divers. Le bordel de la maison avait un impact sur mon moral à un niveau que je ne réalisais pas, vider autant d'objets a été libérateur.

J'ai réalisée que ce n'est pas le temps de présence qui compte (bien qu'il compte aussi), car le temps sans présence intentionnelle est inutile, le temps si on est fatiguée, qu'on perd patience fréquemment, qu'on crie ou qu'on est pas vraiment attentif à nos enfants, à ce qu'ils font, à qui ils sont, ce n'est pas utile.

Alors j'ai cherché à être plus intentionnelle dans ma présence, ça n'a pas été simple car au quotidien je me laisse distraire par tellement de choses. Ça sonne familier ?

Et aujourd'hui...

C'est quand je me suis remise à la photo que j'ai réalisé que j'y parvenais enfin.  

Plutôt que de m'asseoir sur un banc au parc et de regarder mes enfants de loin, je reste près d'eux, je participe et je m'intéresse à ce qu'ils font en les prenant en photo, je ne pense pas à autre chose que ce qui est devant moi.

Même chose à la maison, souvent, plutôt que d'aller faire la vaisselle ou plier du linge, je reste autour d'eux pour documenter l'activité qu'ils font.

Je m'interrompe dans une activité pour aller prendre en photo une interaction qu'ils ont entre eux, un élément dont il sont fiers, plutôt que de simplement lever les yeux à moitié du souper (ou de mon cellulaire), dire: «Mmm, c'est beau», et m'y replonger.

Pour avoir plusieurs angles, avoir le temps de documenter, je discute de ce qu'ils font, de ce qu'ils me partagent. Je m'intéresse à eux.

Prendre soin de soi n'est pas égoïste, c'est la seule façon qui nous permet de prendre soin de nos enfants, de notre famille.

D'être disponibles pour eux. 

Être présente intentionnellement c'est mon but de parent, c'est mon approche parentale. C'est ma façon d'être la meilleure version de moi-même pour mes enfants.

C'est ma façon de leur donner la place dont ils ont besoin pour se développer.

Ma mission est de soutenir les parents à mieux se comprendre et s’accepter, en leur reflétant l’extraordinaire dans leur ordinaire, pour qu’ils puissent profiter du moment présent, agir en cohérence avec leurs valeurs et mieux accompagner leurs enfants.

Alors j'aimerais contribuer à ce que vous arriviez plus vite à destination et à renforcer votre confiance une fois que vous y êtes.

Profitez de vos enfants, de votre famille dès maintenant.

Êtes-vous prêts ?

Pour le plaisir!

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Foulards

J'ai une passion pour les foulards, ce n'est pas rare que je sois en sandales avec un foulard... probablement fleuri! C'est le dernier accessoire chaud que j'enlève au printemps et le premier que je remet à l'automne... c’est d’ailleurs ma saison préférée avec ses feuilles colorées, ses chandails de laine et son thé chaud !

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Carrière

En plus d'être photographe, j'ai une maitrise en travail sociale, et ça se ressemble plus que vous pourriez penser ! Dans les deux cas j’essaie de refléter aux parents combien ils sont déjà fantastiques et je mets en lumière les liens et les interactions existantes.
La différence ? Mes clients comme photographe sont des familles heureuses qui vont (globalement) bien !

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Télé-séries et podcasts

Je regarde peu la télé, mais quand je le fais c’est souvent les mêmes émissions en boucle ! Je ne peux pas utiliser les sites de streaming tant que ça puisqu’elles ne sont plus disponibles ! Mes préférées depuis des années sont Friends, Big Bang Theory, Castle et How I met your mother (oui, j’ai un faible pour les séries américaines légères!). Je suis aussi une fan de podcast, surtout sur l'entreprenariat, la parentalité et la photographie et j’en écoute des tonnes ! Vous en connaissez des bons ? Je veux savoir!